Ils ne pouvaient envisager de terminer leur périple sans repasser par le camping du relais des Sources proche de Sarlat pour retrouver sa convivialité avec Serge et Nadia.

La journée précédente, ils sont partis de Grasse vers Millau sans savoir où ils coucheraient le soir. Après le passage sur le pont de Millau magnifique,dans un tout petit village nommé Saint Beauzély ils ont trouvé leur bonheur dans le camping municipal. Ils ont dégusté un aligot dans le seul café du village. Pour retrouver Sarlat ils ont pris les chemins de traverse en prenant leur temps car le parcours était bucolique et magnifique.

Demain ils se lèveront bon pied bon œil, car ils ont un rendez-vous important à 18h avec des gens tout aussi importants pour eux à l’arrivée à la cave des Rochettes à Montaigu.

Alors, à demain.

Le 26 août, arrivés à Igouménitsa, ils se sont demandé si la mer qui était devant eux était ionienne ou adriatique !!! Ce qui ne les a pas empêchés de se baigner toute l’après-midi en attendant l’heure du bateau à 23h. L’installation des 4 motos sur la remorque a été effectué en 1h 20 sous l’œil attentif et admiratif d’un touriste lyonnais. Dans la conception de la remorque Pascal avait vraiment tout réfléchi au millimètre près (bravo Pascal). La traversée en 15h pendant la nuit s’est très bien passée et ils sont arrivés en Iltalie à Ancona frais ( !!!) et dispos pour décharger les motos et reprendre la route pour trouver un camping en Ombrie à Tuoro.

Du 27 août à aujourd’hui ils ont successivement visité les fleurons de la Toscane : Sienne, San Giminiano, Florence, Lucca et Pise. De bien belles journées avec les paysages magnifiques en traversant la région du Chianti. Ils sont pour la nuit en camping à Viareggio au bord de la mer et ils prendront la direction de la France demain.

A tous ceux qui les ont suivis sur le blog, rendez-vous comme convenu à 18 heures le samedi 3 septembre à la cave des Rochettes à Montaigu pour partager le pot de l’amitié à l’occasion de leur retour.

Le 23 août, Vive l'Europe. Un passage de frontière éclair entre la Turquie et la Grèce (30 mn). Ils n'étaient pas habitués à tant de rapidité et de courtoisie. Tout en longeant la côte, ils trouvent un endroit insolite qui les a fait arrêter plus tôt leur étape (-70 km) à Néa Péramos au lieu de Asprovaltas .L'appel de la mer a été trop fort malgré un camping quelconque mais accès direct à une plage superbe.

Le 24 août, direction Kastraki pour découvrir les Météores. Ils sont arrivés dans le meilleur camping (Vrachos) en rapport qualité prix sur leur parcours.

Aujourd'hui visite de trois monastères (çà suffit bien) et retour à  la piscine du camping.

Demain départ pour Igouménitsa au bord de la mer adriatique pour prendre le bateau vers Ancona en Italie.

J'ai oublié de vous dire qu'ils ne sont pas très violents actuellement et je ressens très bien chez eux un petit air de vacances. Ils m'ont même oublié dans le 4x4...

Le 20 août, ils ont demandé à Sami le restaurateur de Gocek de leur loué un bateau. Il leur a trouvé une caïque (voir photo) pour la journée. Pendant leur baignade leur repas a été préparé par la femme du capitaine. Toute la journée ils ont été emmené de cirques en criques autour des îles du golfe de Féthiye pour des baignades où de la plongée pour découvrir les fonds marins. En soirée Sami leur a à nouveau préparé une autre bonne recette de poisson (du baracuda) qu'ils ont dégusté avec délectation.

Le 21 août, départ de Gocek (au revoir Eric et merci pour ces deux belles journées que tu leur a fait vivre) pour remonter plus au nord en passant par Pammukale. Ils ont apprécié ce site naturel particulier avec ses excavations et bassins de calcaire où les visiteurs se promènent les pieds dans l'eau et s'enduisent le corps et le visage de calcaire pour son bienfait. Après cet intermède ils ont repris la route vers Akhisar. Dans cette région alternent le vignoble pour les raisins secs, les oliviers et la culture de piment.

Aujourd'hui, direction La frontière pour passer en Grèce demain.

Actuellement ils sont sur le bord de la mer Egée et profitent d'un bon bain avant leur repas.

Déjà trois jours sans nouvelles!!! Mais pourquoi donc?

Tout simplement parce que maintenant ils sont en vacances et prennent deux jours de bon temps près de Fethiye à Gocek où ils ont rejoint Eric o sur son bâteau.

Aupavarant, avant de partir de Cappadoce ils ont fait leur baptème en montgolfière pour admirer le paysage en vue de haut. Ensuite ils ont pris la direction d'Egirdir près d'un lac de montagne de toute beauté. ils ont passé une bonne nuit malgré un vent très fort qui a failli emporter le maillot de bain et la serviette laissés sècher sur un buisson par Michel.

Le lendemain 18 août ils lèvent le camp pour prendre la direction de la mer où ils se trouvent actuellement.

Aujourd'hui journée détente avec la visite de Féthiye avec quelques achats dans les boutiques et une baignade à Gocek.

C'est également la dernière journée d'activité professionnelle de Lionel qui commence demain sa première journée de retraite. Ca s'arrose !!! Aussitôt dit aussitôt fait avec un bon repas de poisson au restaurant Gocek Pide Salonu chez Sami (une adresse immanquable à recommander à ceux qui viennent dans la région).

Demain sortie en bâteau pour découvrir la baie de Féthiye et ses fonds marins.

Savez-vous pourquoi ils ont fait leur parcours d'istambul à la Cappadoce d'une seule traite au lieu de 2 étapes soit 760 km ? Tout simplement parce que leurs motos venaient de passer deux nuits dans le hall de l'hôtel. Faute de place dans le parking prévu, imaginez leur étonnement lorsque le directeur leur a proposé de les rentrer dans le hall de l'hôtel. Pöur cela il leur fallut franchir un haut trottoir et trois marches. Pas de problème pour eux, une porte est démontée  en guise de rampe pour faciliter la manoeuvre qui demeura délicate (voir photos inédites).

La route vers la Cappadoce est encore pour les pneus carrés avec de l'autoroute et de la 4 voies tout au long du parcours si bien qu'ils arrivent  dans un superbe camping avec un accueil chaleureux vers 20h soit 12 heures de route avec un arrêt détente au bord d'un lac salé.

Aujourd'hui, journée repos = un petit tour de moto pour visiter différents sites de la fabuleuse Cappadoce.

Demain matin ils ne se déballonnent pas. Lever 4h pour un survol de la Cappadoce en montgolfière. Ils vous raconteront la suite demain.

Bien plus que des mots, des images de cette ville chargée d'Histoire.

Depuis six jours ils étaient dans le noir sans internet (c’est toujours mieux que le gris français). Ils ont contourné la mer noire faute de trouver un bateau pour Istambul. Ils n’ont rien à regretter car les paysages qui s’offraient à eux sous un soleil éclantant, étaient aussi variés que magnifiques notamment la Crimée qui est superbe. Ce qui les a frappés lors de la traversée de ces pays (Ukraine, Roumanie et Bulgarie) c’est l’opposition entre modernisme et tradition : 4x4 vrombissant sur les routes et les charrettes à cheval évoluant paisiblement sur le bord de la route. Il en va de même pour l’habitât avec des constructions d’immeubles modernes contrastant avec les modestes maisons de bois. Après le manque de fruits et légumes sur la majorité du parcours effectué, c’est maintenant l’abondance sur les bords de la route, notamment les pastèques. Pour passer d’Ukraine en Roumanie ils leur a fallu passer par la Moldavie sur 3 km( !!!) et 4h d’attente et de formalités douanières. Par contre le passage de la frontière de Bulgarie en Turquie a été simplifiée (vive l’Europe). Maintenant ils sont à Istambul pour une journée de repos bien méritée (la première depuis Bukhara)  et découvrir la ville (Sainte-Sophie, le grand bazar, le marché aux fleurs…

Demain, direction la Cappadoce

Le 6 août. après une grasse mat, rebelotte pour un faux départ.

 Liliane a pété un cable... d'accélérateur de sa moto. Direction la remorque pour la moto. A la sortie d'Astrakhan Pascal a déjà trouvé un cable de japonaise qui sera monté le soir même. Sur le parcours pour rejoindre Elista( leur nouvelle destination suite à leur changement d'itinéraire), quelle surprise!!! A droite et gauche du blanc, du blanc, du blanc. Tout simplement des étendues de lacs asséchés recouverts d'une épaisse croute de sel blanc. Le parcours est effectuée sur une route très agréable dans un environnement désertique.

Le 7 août , départ sans faux départ (quoique) en direction de Maykop. Dans la matinée, Ils traversent des zones marécageuses où les pêcheurs et les oiseaux trouvent leur bonheur. Ensuite s'offrent à eux de grandes étendues de culture de prairies et de bois. Et souvent ils voient du bleu à deux pattes qui les stoppent dans leur progression pour un contrôle de papier où un excès de vitesse du 4x4 qu'il ne peut atteindre. Ils n'ont rien gagné avec eux. 

Demain baignade pour eux dans la mer noire et recherche d'un éventuel bâteau pour la Turquie.

Je n'ai pu vous donner des nouvelles depuis un certain temps car il est très difficile d'avoir une connexion internet en plein désert. Mais maintenant je vous fais le compte-rendu de leurs dernières journées.

Après deux jours à Samarkand, ils ont passé deux autres journées à Boukhara où leur guide, Doniyor, leur a raconté l’histoire de cette ville, deuxième joyau de l’Ouzbékistan. Ils en ont pris encore plein les yeux avec la découverte des nombreux monuments (mosquées, madrasas, musées…) les marchés aux épices, légumes et lingerie ainsi que la fabrique de marionnettes.

Le 2 août, étape de désert entre Boukhara et Nukus, ils ont fait une bien belle rencontre avec Noursoulou et ses enfants. Ils vivent dans leur yourte, dans le désert de Qizilqua, et elle élève des moutons avec son mari depuis quatorze ans. Ils auraient bien voulu rester plus longtemps mais encore une longue route les attendait. Et quelle route !!! Trous, cailloux, sable, route défoncée pendant 150 km de désert et pas un arbre pour se mettre à l’ombre avec une température avoisinant les 45°. Arrivés à l’hôtel, Pascal s’est mis en quête de trouver de l’essence pour les motos car toutes stations sont en pénurie. Seul moyen d’en trouver, au black, avec un prix multiplié par 2 mais qui reste inférieur au prix de l’essence en France.

Le 3 août, je suis passager sur la moto de Liliane. Dernière étape en Ouzbékistan. Encore 500 km de désert pour rejoindre Beynew au Kazakhstan

La route chaotique attendue s’avère bien mieux que prévu et le paysage devient un plateau aride sablonneux où vivent des chameaux des dromadaires , des gros lézards couleur sable, des chèvres, des renards du désert et tout ça sous 40°. Le passage de frontière en plein désert sous une canicule dure environ 4h.Ensuite, une difficulté les attendait : 85km de piste sablonneuse et caillouteuse avant d’arriver à Beynew et de trouver un hôtel.

Le 4 août, Direction Atirau à travers le désert pendant 400 km mais sur une route en parfait état. Ils arrivent donc vers 17h et se mettent à la recherche d’un logis pour la nuit. Pas moyen de trouver un hôtel correct car tous complets. Ils sont dans l'obligation de se rabattre sur un établissement aux normes locales très spéciales, (0 étoiles, délabré, sale et sans eau mais un semblant de clim). 

Le 5 août, passage de frontière obligé pour la russie, les voilà partis à 6h 07 allègrement. 6h08 stop. Trop tôt pour la remorque qui fait un rejet de son amortisseur droit. Tout est fermé et il faut pourtant trouver un soudeur pour la réparation envisagée par Pascal. Deux heures plus tard, la réparation est effectuée et ils reprennent leur chemin. Après un passage rapide de la frontière entre le Kazakhstan et la Russie ils sont arrivés à Astrakhan. Ils ont trouvé un hôtel près de la gare (étonnant, n'est-ce-pas Lionel).

Là ils décident de changer d'itinéraire et de se diriger vers Yalta pour tenter de trouver un ferry direct Istambul...

Peut-être ne le savez-vous pas, mais ils ont choisi de s'offrir les services d'un guide durant leur découverte de l'Ouzbékistan de manière à profiter à fond de l'aspect culturel rare de ce pays et d'en tirer toutes les saveurs notamment gastronomique.

A vous de juger avec la découverte de la ville de Samarkand ...

Demain départ vers Bukhara.

Le passage de la frontière une quarantaine après Rubtsovsk a été relativement rapide. Les formalités pour sortir de la Russie, 2h, alors que pour l’entrée au Kazakhstan seulement une demi-heure avec un chaleureux accueil. Cette première impression se confirme les kilomètres passant. Les voitures sur la route les klaxonnent et les saluent et lors de leurs arrêts les gens veulent se faire prendre en photo avec eux près de leurs motos. Les motos et le parcours réalisé les intriguent. Le paysage, certes, est répétitif mais en demeure pas moins très beau. La steppe laisse la place à des zones cultivées pour ensuite découvrir la chaîne de montagne avec ses sommets enneigés plus ils se rapprochent d’Almaty. La chaleur humaine monte mais les degrés aussi, bientôt 37,2 l’après-midi.

A noter que la nourriture se diversifie avec les mêmes ingrédients de base mais des saveurs différentes et des portions plus copieuses pour un prix très modique.

Anecdote : Lionel, en panne avec sa moto (problème de contacteur de la pompe à essence) a repris le volant du 4x4. Donc de la pluie avec un orage redoutable mais seulement pour Michel en quête d’un hôtel pour la nuit.

Demain le 28 juillet ils passent en Ouzbekistan et espèrent pouvoir se connecter plus facilement pour vous donner des nouvelles plus régulièrement.

Pas de nouvelles depuis quelques jours. Ils n’ont pas réussi à obtenir une connexion internet dans le fin fond de l’Altaï. De Gorno-Altaisk ils ont pris la direction du lac Téléskoye près d’Artibas. Ils se retrouvent dans des vallées, où dans les villages traversés, les vaches et les chevaux sont les rois de la route. Attention les motards une vache peut en cacher une autre. Après 160 km de virages (Ah ! çà fait du bien…) ils installent leur campement à la russe (camping sauvage), auprès du lac. Après une mise au frais du cocktail de l’Antaumière (Merci à leur ami Philippe) ils arrosent leur arrivée dans l’Altaï. Vive les vacances. Après une bonne nuit (quoi que… les voisins russes sont parfois bruyants) ils poursuivent leur route dans la vallée de Katun haut lieu touristique russe avec de nombreuses boutiques souvenirs et activités notamment le rafting, promenade à cheval, ULM…Ils installent leur bivouac (encore à la russe) au bord de la rivière Katun où ils dégustent pour dîner autour d’un feu de camp, des écrevisses, des saucisses grillées (surveillé par moi-même) des tomates et des poires.

Le lendemain, 18 juillet, départ pour le bout du monde à cheval sur leur monture avec 100 km de pistes aller-retour. Même Thérèse-Marie était de la partie !!! A Kyoc fin de piste, « restaurant du bout du monde» (je rigole) : une tomate, une pomme, une barre de chocolat et un biscuit. Sur le chemin du retour ils font une pause baignage (fraîche, très fraîche) sur une petite plage de sable au bord de la rivière Katun. Arrivés au campement préparation du repas d’anniversaire de Lionel. Ils sont débordés. Corvée de bois, préparation des grillades. Et Champagne (made in France) pour tout le monde.

Anecdote du jour : le clou de la journée : Lionel pour son anniversaire s’est pris un clou dans son pneu. Joyeux anniversaire de l’Altaï.

Après une nuit agitée (pour Lionel qui a eu mal aux cheveux, c’est un comble) migration vers une autre vallée, celle de Terektinskiy. Encore des paysages différents, époustouflants avec de grands espaces et encore de la piste. Après une quarantaine de kilomètres de pistes, un poste douane. Pour aller au-delà il faut demander préalablement une autorisation aux autorités russes. Donc, déçus demi-tour pour eux qui doivent trouver un logis pour la nuit. Michel et Pascal avait repéré à l’aller des maisons typiques en bois pour l’accueil des voyageurs. Ils y passèrent la nuit avec au préalable une douche à la louche dans la cabane au fond du jardin.

Après une nuit très fraîche, le lendemain ils décident de rejoindre la frontière par des chemins de traverses. Mais très vite la remorque s’y est violemment opposée : rupture d’un bras de suspension. Demi-tour vers le premier village où Pascal se met en quête de trouver un soudeur. Bingo ! demande au premier pékin qui passe qui les dirige vers une scierie. Là, le maître des lieux possède une relique de poste à soudure et sous la houlette de Pascal la réparation est réalisée en deux heures. Le plus difficile aura été d’échapper à la vodka. Ils jugent plus sensés de prendre un itinéraire plus adaptée à la survie du matériel mais leur fait un détour de 500 km via Barnaul.

Le 21 juillet il leur faut se diriger vers la frontière pour passer au Kazakhstan. Alors qu’ils sont arrêtés pour une courte pause en pleine campagne à proximité de la ville de Rubtsovsk ils rencontrent un motard en tongs short et polo, mais quand même un casque, qui après deux coup de fil les emmène dans un hôtel au milieu d’une cité.

Maintenant, Ils ont huit jours devant eux pour profiter des paysages de l’Altaï. Surtout qu’ils paraissent plus frais qu’on pouvait le supposer après 7600 km dans les conditions qu’ils ont rencontré certains jours. Aujourd’hui ils devaient arriver à Biyrsk mais l’étape de 354 km leur a paru bien courte par rapport aux jours précédents. Ils ont donc décidé de pousser leurs machines un peu plus loin, une centaine de kilomètres, afin de rejoindre la capitale de l’Altaï russe : Gorno-Altaï.

Sur cette étape le paysage change, les bouleaux laissent peu à peu la place aux résineux et les vallons et les lacs remplacent les grandes plaines herbues et les marécages. Une première journée de grand plaisir les attendent demain.

Le temps passe vite. Très vite. Déjà le 14 juillet et ils sont déjà arrivés à Novossibirsk à la porte de l'Altaï après un parcours de 7200 km, soit le tiers de leur périple qu'ils n'ont pas vu passer. Demain ils vont entrer dans le vif du sujet en prenant la direction de Biyrsk pour découvrir de nouvelles contrées, but de leur voyage.

La suite  bientôt pour de nouvelles aventures....

Et des bouleaux y'en a tout au long de la route. Des kilomètres et des kilomètres.

Reprenons depuis leurs dernières nouvelles. Le 11 juillet, étape Ufa Kurgan ils ont traversé l'Oural sous une pluie battante et des rafales de vent pendant 15h et 740 km. Au programme de magnifiques forêts et des paysages valonnés qui doivent être splendides sans le brouillard et les hordes de camions cul à cul difficiles à dépasser sur ces routes défoncées.

Malgré tout, ils sont arrivés le soir vers 21h30, rinçés, crottés mais heureux. Franchement je n'y comprend rien. Plus c'est difficile plus ils aiment.

Après un dîner tardif et 4h de sommeil, le lendemain les voilà repartis en direction d'Omsk. Quel grand bonheur les attendait. Du soleil, pas de camion, une bonne route pendant quelques heures. Chacun dans son coin, appréciait le paysage extraordinaire qui s'offrait à eux : d'immenses étendues de marécages herbus à perte de vue parsemées d'étangs naturels. De temps en temps d'énormes zones cultivées apportaient des nuances de couleurs au paysage. Soudain, changement de condition de pilotage sur une trentaine de kilomêtres, ils se sont adonnés aux joies du motocross, debout sur leurs machines au milieu des camions déhanchés qui au ralenti cherchaient vainement les trous les moins profonds. Heureusement une route plus roulante leur a permis de ne pas arriver trop tard à Omsk. Dans cette ville,  un gentil motard russe (en japonaise 1300 suzuki non bridée!!!) les a guidés vers leur hôtel.

Anecdote du 11 : Ce fut le tour de Chantal de côtoyer les charmants policiers russes, pour un excès de vitesse de 102 au lieu de 100.  Elle n'a rien lâché, pas un kopeck! Têtue la bretonne.

Anecdote du 12 : l'adresse de l'hôtel donnée par le site "Bing" était à trois kilomêtres. Quelle précision!!!

Aujourd'hui le 13 : RAS avant le feu d'artifice.

Demain journée de repos bien méritée après la journée de 592 km d'aujourd'hui. Globalement le réseau routier sur cette étape a été très acceptable par rapport aux journées précédentes. Le paysage était vallonnée et verdoyant avec de grandes zones de cultures entrecoupées de  zones marécageuses offrant un dégradé de vert impressionnant. De temps en temps ils ont traversé, de jolis petits villages aux maisons très colorées et bien entretenues avec des animaux de basse-cour. Dans les villes plus importantes les maisons n'étaient plus en bois mais en dur avec des toîts en tôle au coloris varié. Ils ressentent une population bien accueillante avec des échanges autour de notre itinéraire sur nos motos.

anecdote du jour : le casque de Chantal est passé sous un camion. Heureusement sa tête n'était plus dedans...

Aujourd’hui ils m’ont réveillé à 5h30 pour cette étape de 415 km de Nijni Novgorod vers Kazan. C’est au tour de Lionel de conduire le 4x4. Comme à son tour précédent il pleut. Maintenant ils savent que quand Lionel conduit le 4x4 il faut mettre la tenue de pluie. Ce n’est pas tout. La dernière fois il s’est fait arrêté par la police lituanienne pour un excès de vitesse en ville et s’en est tiré sans frais. Cette fois il récidive avec un dépassement non autorisé. Après 45 minutes de négociation avec la police russe il écope d’une amende de 300 roubles (cours du rouble : 40 rbl pour 1€) au lieu de 400 dollars demandés. Il s’en tire encore bien cette fois.

Sur cette étape le paysage a encore changé. La forêt laisse la place aux petites collines verdoyantes et aux cultures diverses : pomme de terre, maïs, blé, avoine… Sur le bord de la route des babouchkas vendent les produits de leurs récoltes (pommes, poires, légumes) et de leur confection et d’autres présentent sur leur étal du poisson séché (truites et carpes).

Lors de leurs arrêts pour déjeuner, ils ont beaucoup de difficultés à comprendre les cartes en écritures cyrilliques et sans images. Vive les surprises ! Cela peut aller de la simple assiette de sarrazin au poulet entier pour une personne sans oublier la soupe froide pétillante. Et je ne vous dis pas la difficulté également pour déchiffrer les pancartes !

Bon. Je leur pardonne le réveil matinal car nous sommes arrivés tôt à Kazan (16h30).

Marraine et Parrain, ne vous inquiétez pas ils prennent soin de moi. Malgré que parfois ils m’oublient lors de leurs visites car ils ont peur de me perdre, je pense.

A demain. 

Ils m'ont encore réveillé à 5h30 du matin, p'tit déj à l'auberge de jeunesse, départ 6h50. La sortie de Moscou fut sans embûche, mais déjà beaucoup de circulation. Toujours les petites maisons délabrées et habitées pour la plupart mais apparition de maisons un peu plus cossues. L'état de la route s'est nettement amélioré et leurs véhicules ont moins souffert et moi aussi d'ailleurs. Après un déjeuner russe traditionnel dans un café, ils étaient repartis sur leurs montures quand je leur indique que sur la route j'avais vu des marchands de pneus et un monceau de pièces détachées. Pascal fait un demi tour remarqué, mais pas de pot, pas de pot. Heureusement Pascal avec son oeil de lynx remarque un tôlier sur le côté du hangard. Et quelle méthode !!! Ni une ni deux démontage, réparation, remontage : 1 h chrono pour 25 euros, plus 4 bières et 2 paquets de cigarettes TTC. Et c'est reparti sans bruit, avec un silencieux, silencieux. Arrivée à l'Hôtel, où un bain dans la piscine s'imposait.

Quel constraste soudain entre la campagne où sur le bord des routes il y a des maisons délabrées et des vendeurs de petits produits locaux, les routes défoncées et un périphérique qui passe rapidement de 4, 6, 8 puis 10 voies à 36 km du centre de Moscou.

Ils se sont arrêtés chez un concessionnaire Toyota pour trouver un pot d'échappement pour le 4x4. Impressionnant!!! 30 voitures exposées, 20 vendeurs, 10 hôtesses pour accueillir les clients... mais pas de pot (vraiment pas de pot). Il faudra se satisfaire encore de la réparation de fortune de Pascal qui tient encore.

Après 3h dans les embouteillages ils trouvent l'auberge de jeunesse sans l'aide de Tomtom tout affolé. First classe, édifice tout neuf à conseillé aux routards qui passent à Moscou.

Ce matin ils m'ont laissé un peu dormir car aujourd'hui c'est une toute petite étape d'environ 200 km. Il faut dire qu'ils ne me ménagent pas sur cette route allant à Novgorod. Entre les nids de poules et de cigognes, ils s'éclatent nos motards sans éclater leurs pneus.  

Tous les kilomètres il y a des pneus éclatés ou des véhicules en panne.

Novgorod est une très belle ville avec sa forteresse le Kremlin, ses cathédrales, ses autres nombreux édifices religieux, le beffroy et sa plage. Ils ont terminé dans un restaurant traditionnel russe.

Samedi 1er juillet ils ont quitté la Lettonie pour la Russie. Ils pensaient bien arriver à Saint-Pétersbourg dans la soirée. Que nenni!

Il fallait passer la frontière et l'attente a été de plus de 8 heures. Normal paraît-il pour un samedi. Ils sont passés en Russie vers 20h donc impossible de rejoindre Saint-Pétersbourg compte tenu de l'état de la route. Ils ont trouvé vers 23h au beau milieu d'une forêt une petite auberge faite de rondins pour dîner et finalement pour passer la nuit. Quelle chance ils ont eu : alors qu'ils s'apprêtaient à monter leur tente, le propriétaire des lieux leur a ouvert un autre chalet où ils ont trouvé, sauna, piscine et une salle de jeux. Le lendemain ils ont pris la route vers 8h15 pour arriver à l'hôtel de Saint-Pétersdbourg à midi.

Compte-tenu d'une folle "nuit blanche" de Saint-Pétersbourg la suite du programme demain!

Au revoir Yvonna la polonaise. Il faut bien partir car cette journée sera encore longue pour nos compères avec un parcours de 536 km en Pologne, la traversée de la Lituanie et l'arrivée en Lettonie. Après quelques kilomètres la tenue de pluie sera de rigueur  et pour toute la journée. Pendant que le 4x4 traverse les lacs en direction Suwalki près de la frontière de Lituanie, les motards s'égarent vers 90 km plus au sud. Ils ne rattraperont le 4x4 qu'en début d'après-midi. Cela ne leur suffit pas car ils récidivent l'après-midi  ce qui rallonge leur parcours total de près de 130 km. Si les routes en lituanie sont relativement en bon état, il n'en va pas de même en Lettonie où elles sont défoncées jusqu'à notre arrivée à Daugavpils. La moto sur la remorque en a fait les frais en sortant de son amarrage, heureusement sans conséquence grave. Les radars fixes et mobiles sont nombreux en Lituanie. Le 4x4 l'a constaté en se faisant arrêter pour un excès de vitesse. Après une vingtaine de minute de tractation les policiers laissent repartir les passagers sans procès verbal et surtout sans le paiement d'une amende évaluée selon eux à 200€ en cash. Ouf!!! ils ont eu chaud en cette journée pluvieuse.

Bonjour la Pologne.. Finie l'autoroute, voilà les routes à virages que nos motards préfèrent et des tétines en moins sur les pneus. Si la campagne est magnifique, nos compères ont aperçu lors de la traversée de la forêt des "bucheronnes"... A vous de deviner leur travail préféré. Première avarie mécanique sur le 4x4. Le pot d'échappement a un trou important au silencieux. Au moins notre passage est remarqué. Pascal,notre Mac Gyver, a récupéré de la laine de verre, du grillage et du fil de fer pour effectuer une réparation transitoire en attendant mieux. Arrivés à Olsztyn ils se sont empressés de trouver un logis car 620 km en 12h30 ça fatigue. Mais les hommes ont trouvé un logis à leur convenance car l'accueil fut chaleureux. Sur la photo vous pouvez voir les maîtres des lieux.

Après un bon petit-déjeuner les voilà partis à la découverte de Berlin avec leur guide Michel et non pas Michelin. Les filles ont manifesté avec Greenpeace pendant le passage de la Chancelière Angela Merkel. Ils ont visités les différents monuments historiques de la ville, notamment la porte de Brandenbuger, la nouvelle synagogue, le Reichstag et pour Lionel bien sur la gare de Berlin s’imposait.